Vous êtes invités à consulter, à nous faire
part de vos remarques, si nécessaire à nous signaler des
erreurs, à les compléter par de nouveaux textes, et de
participer ainsi à l'écriture des prochains numéros
de Passerelles Eco.
l'Ecommune Libre de La Vielle Valette
Comment un collectif occupe une vallée en friche et un village
en ruine, propriétés de l'état, et les transforme
sans autres moyens que de maigres RMIs, en des lieux de vie et d'expérimentation
quotidienne.
Le Groupement Foncier Agricole Mutuel du Pays basque a été créé en 1979
avec pour mission :
- L’achat du foncier pour favoriser le maintien de fermiers et l’installation
de jeunes en agriculture par rachat du capital sous forme de parts.
- la valorisation du métier de paysan, en montrant au travers d’opérations
concrètes qu’il est possible de s’installer et de vivre de l’agriculture
- la gestion du patrimoine des exploitations agricoles du Pays Basque,
afin de fixer au mieux la population agricole existante
Actuellement, 1500 porteurs de parts constituent le GFAM du Pays
basque. 10 opérations ont permis depuis la création du GFA d’installer
ou de maintenir 15 paysans.
Le groupement fonctionne en Assemblée Générale, sur la base 1 homme =
1 voix, quel que soit le nombre de parts achetées. L’assemblée générale
annuelle des porteurs de parts procède à l’élection d’un comité de gérance.
Aujourd’hui, deux fermes sont en vente à Aincille et à Lohitzun.
Pour permettre l’installation de deux nouveaux paysans, nous vous demandons
de soutenir cette nouvelle campagne de souscription du GFA.
2 acquisitions, 2 nouveaux paysans, chèvre Pyrénéennes et fromages fermiers
en agriculture biologique.
Claude Kratochvil souhaite s’installer avec sa famille, sur la
ferme Jauréguia à Aincille. La superficie des terres pour ce projet est
de 14 ha dont 6 en SAU. l’investissement du GFA pour ce projet est de
180000F (hors frais)
Anita Duhau, 34 ans, fait le choix d’être chevrière au Pays Basque.
Elle a appris le métier chez 2 paysans et est formatrice en gestion agricole.
La ferme Pedronia à Lohitzun, 12 ha dont 9 ha SAU lui permettra de concrétiser
son projet de vie. Achat des terres par le GFA 241000F
Une installation “hors cadre familial”,
c’est quoi ?
Sans être nés sur une ferme, nous voulons devenir paysan(nes). Nos projets
suivent la démarche de l’agriculture paysanne, et nous avons envie de
vivre de ce métier. Ce choix, avant d’aboutir, nécessite un parvours long.
Pour nous aider à concrétiser nos projets, nous avons créé l’association
Lur Hats : accompagnement et réseau d’appui à la formation, l’apprentissage
du métier, recherche du lieu d’installation. Cependant le problème essentiel
reste de trouver des fermes et de financer l’achat des terres. Malgrès
les discours en faveur de l’installation, dans la pratique, les fonds
publics sont encore destinés à l’agrandissement des exploitations existantes.
Bon de souscription à retourner à GFAM LURRA, 32 rue de la Bidouze,
64120 St Palais
Nom : ....................................................... Adresse
: ................................................... déclare acheter
au GFAM du Pays Basque ......... Parts* à 360,00 francs ; soit .......
francs (ci joint le chèque) Je souhaite que les parts achetées au GFA
soient attribuées de la façon suivante : ....... parts à l’appréciation
du GFA ....... parts à Aincille ....... parts à Lohitzun
*lorsque l’opération sera bouclée, vous recevrez une attestation justifiant
votre participation.
$ : Mais dans quel sens vais-je ?
Contact : ”La prime de Noël” chez le Mille Pattes, 14 rue du Pujol, 09200 St
Girons
Cette initiative d’un groupe de personnes sur St Girons et les alentours
vous est proposée pour en diffuser l’idée, la reprendre à votre compte, développer
les rencontres sur vos lieux de vie et imaginer des destinations diverses à
ce détournement de fonds.
RMIstes, ASS ... Vous aussi faites fructifier votre argent !
Cette année, nos gouvernants nous ont octroyé la Prime de Noël (!) sans
hautes luttes. 1000F, pas cher la soupape de sécurité ! Pour les plus pauvres
de chez Pauvre, surtout en milieu urbain, cette prime est nécéssaire pour espérer
garder la tête hors de l’eau.
A ceux qui arrivent à se débrouiller et qui ne désirent pas consommer plus
en ces temps de super fête de la marchandise, nous proposons de changer les
règles du jeu :
1) inverser la circulation de l’argent, en l’envoyant à des groupes qui choisissent
de se battre et résistent au cannibalisme planétaire de l’argent.
2) multiplier sa valeur : cap sur des régions dites “sous-développées” et en
tous les cas, où le pouvoir d’achat est au moins 5 fois inférieur au notre.
Nous : Allocataires Spécifiques de Solidarités et Revenus Minimum d’Insertion,
bénéficiaires de la prime, proposons d’en reverser de 10 à 100% pour des projets
que nous choisirons ensemble.
Les fonds collectés seront acheminés par voie directe, personne ne se sucre
au passage.
Nous aussi, nous sommes pour la mondialisation, mais pas celle que l’organisation
Mondiale du Commerce finirait par mettre en place, si nous nous laissions faire,
et même si nous n’étions pas à Seatle, ici aussi nous pouvons agir.
3 mois après cet appel, 3 projets ont été soutenus :
Hopital de San Jose del Rio
Ce projet concerne 150 communautés avec une population indigène de 93800 individus,
dans une vallée de 10300km2 au Chiapas, dans la forêt Lacandone,
La situation sanitaire y est alarmante en raison de l’isolement géographique,
de l’encerclement militaire, des agressions périodiques des militaires et paramilitaires,
de la contamination de l’eau, de la guerre biologique (notamment les pulvérisation
d’insecticides et autres, sous couvert de lutte contre la mouche méditérranéenne).
L’hopital San José del Rio fait partie des programmes des Communautés Zapatistes.
Sa construction, commencée en 1996, a été principalement financée par une ONG
allemande (Komitee Ärzte fûr die Dritte Welt), et elle est actuellement achevée.
En parallèle avec les travaux, un programme de formation est mené afin de donner
à la population son autonomie en matière de soins.
Les besoins actuels sont d’assurer l’équipement et la formation et de couvrir
les frais de fonctionnement.
Collectif Al Margen : 1000F envoyés le 22/2/2000
Créé en 1996 à l’initiative de jeunes réalisateurs, colombiens en majorité,
pour offrir un panel de films internationaux différents de celui proposé sur
le marché d’Amérique du Sud.
En 4 ans, une vidéothèque de plus de 500 courts métrages a été rassemblée :
films critiques traitant du rapport Nord Sud, de racisme, de manière non tragique.
D’autres sont sur l’écologie, la nature, l’histoire des hommes, des musiques...
Chaque année, le collectif se réunit pour sélectionner les films supports d’un
festival itinérant ...
Le budget de fonctionnement est pris en charge par les individus du collectif
et par les dons; le matériel est prêté, par l’ambassade de france entre autres,
ou sur place.
Communauté de Montevideo (Urugay)
Fondée en 1960, elle a accueilli entre 20 et 100 personnes membres, avec une
double activité : l’agriculture bio et la presse engagée. Ils ont actuellement
des projets d’installation et expérimentation d’énergies renouvelables. Le projet
qui demande de l’aide matérielle est celui-ci : Laura, membre de cette communauté,
est sage femme et désire mettre en place une ambulance pour toutes les femmes
démunies des quartiers environnants.