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Des outils pour élargir le champ des échanges possibles

Quels outils pour mieux échanger ?

Pour un échange, les participants peuvent utiliser les modes traditionnels de gestion des échanges, tels que
la monnaie de la Banque de France,
le don généreux
ou
le bon vieux troc à papa qui se pratiquait couramment dans les voisinages agricoles.

Toutefois, alors que tout le monde a besoin d’échanger, la fabrication de l’argent est le monopole de la Banque de France!

Malheureusement, entre la presse à billet et le citoyen consommateur, le système de distribution trop complexe s’est fourvoyé. En effet, la spéculation organise la rareté des ressources. Sous cette pression, l’ensemble des échanges économiques s’est restreint à la recherche du profit, au détriment de l’environnement, de la plus grande partie des gens, et de la qualité des échanges.

Heureusement, en dehors des casinos boursiers,
des files d’attentes de la précarité et du stress de la productivité, il y a de vastes espaces en friches qui ne concurrencent ni les entreprises, ni les aides sociales, ni le salariat, et où on cultive l’écologie, l’entraide, la qualité de vie et où l’intérêt personnel coïncide avec l'intérêt public.

Pour ces nouveaux jeux et échanges, il est naturel de développer des modes de financements éthiques et de satisfaire autrement nos besoins d’échanger.

Le SER-Eco propose également des outils novateurs qui élargissent le champ des échanges possibles afin de cultiver une nouvelle économie basée sur la solidarité et sur la qualité.

 

Un moyen pour dynamiser les échanges est de sécuriser chacun sur le fait que ses échanges pourront s’équilibrer. C’est ce que font les SELs, le JEU et les Passevaleurs.

Les SELs, Système d’Echange Locaux, existent partout en France.

Ils développent localement l’entraide et l’échange solidaire, et la prise de conscience qu’il existe des alternatives au système économique dominant !
De nombreux participants aux SELs partagent une sensibilité écologique ou alternative.
Pour connaître les coordonnées du SEL le plus proche de chez vous, ou pour commander le guide qui vous permettra d’en créer un, contactez SEL’Idaire, BP 34 80081 AMIENS CEDEX 2 (ou sur internet à l’adresse www.selidaire.org).

Vous pouvez aussi télécharger :

Un SEL se présente

Le J.E.U. ou Jardin d’Echange Universel propose une comptabilité des échanges gérée par chacun des participants, sans centralisation.

Une unité du JEU correspond à une minute de service rendu. C’est une méthode éprouvée depuis quelques années et qui compte de nombreux utilisateurs en France et au Canada.
Pour plus d’info sur le JEU, tel Daniel Fargeas : 04 68 29 40 89

Vous rendre sur le site du JEU ou bien consulter ici la présentation de la comptabilité du JEU.

D’autres moyens sont possibles : Les euroverts, les bons d’échanges, les val'heures et les bon'heures ...

Ces derniers sont comme des billets qu’on pourrait photocopier soi-même et auquel le premier échange donne une valeur initiale. Ils véhiculent le souvenir des échanges avec leur description, ce qui assure la réciprocité.

En Septembre 99, chacun des annonceurs du Système d'Echange Réseau Eco a reçu quelques cartes de visite-s et d'échange avec le n°0-1 de Passerelle auquel il était abonné. En voici un pour l'exemple :

Le RECTO mentionne les coordonnées et les annonces de l'émetteur de ce bon de Valheure.
Les annonces d'Offres lui permettront de fournir la réciprocité au service qu'il reçoit.

Le VERSO indique la valeure de ce bon, déterminée par le premier échange, et indique les différents échangeurs utilisateurs de ce bon.


Comme il n’y a ni unité de compte ni comptabilité, endehors éventuellement de la durée ou du volume de l'échange, cette nouvelle méthode développe l’appréciation de la “qualité” et de la “nature” du bien ou service échangé !

Le Passerelle Eté 99 publiait aussi un exemple d'utilisation de ces PasseVal'Heures.

Depuis, le concept a évolué et a abouti au Bon d'Echange universel, qui est actuellement testé de manière expérimentale.

Chacun des participants régule ce système qui organise l’abondance

La crainte de la fraude est normale dans un système monétaire qui encourage la spéculation et la pénurie, mais elle peu probable dans un système qui organise l’abondance et qui est fortement personnalisé (les échanges ne sont pas anonymes). Comme il n’y a pas de flicage, la vigilance des partenaires est stimulée.
C’est en toute responsabilité qu’un participant accorde ou non sa confiance à une personne qu’il a pris le temps de connaître, et que des partenariats à plus long terme peuvent se développer...

Une Charte énnonce quelques points sur lesquels les participants doivent porter leur attention afin de garantir durablement la satisfaction issue des échanges Eco.

 

 

 

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